La diversité culturelle humaine se manifeste particulièrement dans la diversité culinaire. C’est une richesse indéniable au sein de chaque peuple et l’occasion d’échanges multiples. Il va de soi que chacun se nourrit comme il l’entend. Nous abordons ici une question spécifique, celle des interdits religieux alimentaires et de leur gestion dans une République laïque. Les adeptes de religions porteuses de tabous alimentaires sont libres de les respecter. Pourtant des polémiques où la confusion le dispute aux arrière-pensées politiques se multiplient, surtout sur le halal tout en basculant parfois sur le casher. Les principes posés par la loi de séparation des Eglises et de l’Etat permettent de donner des réponses précises. Pour cela nous avons à être au clair sur les tabous alimentaires, à prendre la mesure économique des marchés du halal et du casher, afin d’obtenir une information véridique des consommateurs, qui sont des citoyens, et d’ouvrir un débat public sur les dérogations religieuses à l’obligation d’étourdissement des animaux avant leur abattage.
Un dossier complet est en ligne dans notre édition « Laïcité »