Le débat sur l’écriture inclusive est plus profond que les  prises de position publiques le laissent penser. Petit point sur une controverse qui ne date pas d’hier et qui  ne se résume pas aux points médians (é.e.s).  Avec notamment l’entretien qu’Eliane Viennot, autrice en 2014 de « Non le masculin ne l’emporte pas sur le féminin« , avait accordé dans au mensuel de la Ligue de l’enseignement « Idées en mouvement »: « Il y a un besoin de réhabiliter le féminin dans le langage »

La réflexion autour de l’idée de neutralité dans l’écriture a été amorcée par les mouvements féministes il y a une vingtaine d’années. Mais c’est depuis peu qu’elle fait l’objet d’un débat public. Eliane Viennot, professeure émérite de littérature française de la Renaissance, s’intéresse plus largement aux relations de pouvoir entre les sexes et à leur traitement historiographique sur la longue durée.

Pour cette militante féministe, la « masculinisation » de la langue remonte au 17e siècle et s’est faite contre les usages des Français. Il n’y a pas que le langage qui assujettit les femmes mais il fait partie, selon elle, de l’ensemble des phénomènes, comme les salaires, les coutumes, les droits.

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